Scanographie du Saint-Suaire de Turin (photos personnelles)
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Scanographie du Saint-Suaire de Turin (photos personnelles)
Bonjour à tous,
Parlons aujourd'hui du Saint-Suaire de Turin.
Récemment, je me trouvais à Beauraing (haut lieu de pèlerinage en Belgique) avec mon père spirituel, d'autres prêtres, diacres, et l'Évêque du diocèse pour l'Appel Décisif. J'en ai profité pour prendre des photos d'une partie de l'endroit où se trouve le scan du Saint-Suaire.
___
Bouleversant, n'est-ce pas ? Moi-même, je n'en revenais pas.
L'image du corps du Christ (dont son visage) est bel et bien "gravée" dans le tissu du Saint-Suaire, la science moderne l'a démontré grâce à plusieurs systèmes d'imagerie. La technologie au service de la religion ! C'est l'artefact le plus étudié dans le monde actuellement.
Je vous conseille vivement ces lectures :
Lien : Hypothèse des partisans de l'authenticité
- Étude des pollens
- Techniques de reproduction envisagées
- Hypothèses fondées sur des phénomènes naturels
- Hypothèses autour de l'artefact
- Les protons et le laser
- Taux de créatinine
- Etudes récentes de l'ADN et des pollens
- Les travaux du docteur Barbet
- Le Codex Pray
- Barbara Frale : un certificat de décès
- Hypothèses sur le pliage
- Hypothèses pour un trajet jusqu'en France
- Les Templiers
___
Négativo-positifs du corps et du visage du Christ :
Parlons aujourd'hui du Saint-Suaire de Turin.
Récemment, je me trouvais à Beauraing (haut lieu de pèlerinage en Belgique) avec mon père spirituel, d'autres prêtres, diacres, et l'Évêque du diocèse pour l'Appel Décisif. J'en ai profité pour prendre des photos d'une partie de l'endroit où se trouve le scan du Saint-Suaire.
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Bouleversant, n'est-ce pas ? Moi-même, je n'en revenais pas.
L'image du corps du Christ (dont son visage) est bel et bien "gravée" dans le tissu du Saint-Suaire, la science moderne l'a démontré grâce à plusieurs systèmes d'imagerie. La technologie au service de la religion ! C'est l'artefact le plus étudié dans le monde actuellement.
Je vous conseille vivement ces lectures :
Lien : Hypothèse des partisans de l'authenticité
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- Etudes récentes de l'ADN et des pollens
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- Le Codex Pray
- Barbara Frale : un certificat de décès
- Hypothèses sur le pliage
- Hypothèses pour un trajet jusqu'en France
- Les Templiers
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Négativo-positifs du corps et du visage du Christ :
Re: Scanographie du Saint-Suaire de Turin (photos personnelles)
Pardon David mais, il me semble que ce dont il est question, c'est d'un linceul. Un suaire est de dimension plus modeste, si je ne m'abuse...
Dernière édition par Wolf Loup le Ven 11 Aoû - 16:32, édité 1 fois
Wolf Loup- Administrateur
- Messages : 292
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Localisation : Austrasie
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Re: Scanographie du Saint-Suaire de Turin (photos personnelles)
Wolf Loup a écrit:Pardon David mais, il me semble que ce dont il est question, c'est un linceul. Un suaire est de dimension plus modeste, si je ne m'abuse...
Effectivement il y a confusion. Voici l'explication.
L'expression Saint-Suaire désigne, pour les chrétiens, le linge qui recouvrit le visage de Jésus de Nazareth ou bien le linceul qui servit à envelopper son corps après la mort, conformément au mode de sépulture en usage chez les Juifs, avant de le déposer au tombeau selon le Nouveau Testament.
Dans l'Antiquité, le suaire (du latin sudarium, mouchoir pour essuyer la sueur du visage), est le linge recouvrant le visage du défunt, et non le linceul tout entier.
Dans les Évangiles, le mot suaire renvoie donc plutôt au "linge qui avait recouvert la tête". (Jn 20:7)
L'expression Saint-Suaire peut aussi désigner improprement le linceul avec lequel, selon l'Évangile, Joseph d'Arimathie et Nicodème enveloppèrent le corps de Jésus juste après sa crucifixion le soir du Vendredi saint. "Ils prirent donc le corps et le lièrent de linges, avec les aromates, selon le mode de sépulture en usage chez les Juifs". (Jn 19:40)
Le mode de sépulture juif consistait à envelopper les corps dans un drap (le linceul) après avoir effectué une rapide toilette mortuaire.
Similitudes et différences entre suaire et linceul :
Il faut distinguer suaire et linceul, comme tu le soulignes, Loup. Ces deux mots ont, en effet, une signification proche qui porte souvent à confusion. Un linceul est une toile dans laquelle on ensevelit une personne décédée tandis qu'un suaire est un voile en lin qui sert à recouvrir la tête et le visage d'un défunt, dans l'Antiquité.
Actuellement, le mot suaire est aussi utilisé dans le langage courant pour désigner un linceul.
Le suaire/linceul le plus connu est celui de Jésus-Christ : le Saint Suaire de Turin. On emploie cette expression pour désigner deux linges en lin : le suaire qui a recouvert son visage et le linceul avec lequel il a été enveloppé pour son ensevelissement. Pour la majorité des chrétiens, ce "Saint Suaire de Turin" est très important. En effet, les marques de blessures de la crucifixion de Jésus-Christ se sont imprégnées dans ce suaire/linceul et sont clairement visibles sur le tissu.
Re: Scanographie du Saint-Suaire de Turin (photos personnelles)
Merci pour toutes ces précisions, David. Ce que je trouve étrange, c'est que, le Vatican ne se prononce pas. Y aurait-il anguille sous roche ?
Je pose la question car, il est vrai que, le visage de Jésus est particulièrement vieux d'après les traits. Personnellement, je pense que ça ne peut pas être Jésus. Bien que symbolique, à 33 ans, on est un jeune-homme "mûr", avec une certaine maturité, à défaut d'une maturité certaine. J'ai lu un bouquin, dont le titre m'échappe et qui, traitait de l'arrestation de notre GM Jacques de Molay. Il a été torturé durant de longs jours. Puis il fut enveloppé dans un linceul comme celui de Turin.
La vieillesse du visage serait plus conforme à notre GM, qu'à celui du Christ. Qu'en penses-tu ?
Je pose la question car, il est vrai que, le visage de Jésus est particulièrement vieux d'après les traits. Personnellement, je pense que ça ne peut pas être Jésus. Bien que symbolique, à 33 ans, on est un jeune-homme "mûr", avec une certaine maturité, à défaut d'une maturité certaine. J'ai lu un bouquin, dont le titre m'échappe et qui, traitait de l'arrestation de notre GM Jacques de Molay. Il a été torturé durant de longs jours. Puis il fut enveloppé dans un linceul comme celui de Turin.
La vieillesse du visage serait plus conforme à notre GM, qu'à celui du Christ. Qu'en penses-tu ?
Wolf Loup- Administrateur
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Humeur : Du moment
Re: Scanographie du Saint-Suaire de Turin (photos personnelles)
C'est une excellente réflexion, mais les réponses sont simples, il suffit de se baser sur les dates et l'histoire (contexte socio-culturel). Pas sur les Écritures. C'est du moins ce que j'ai appris à l'université en cours d'Histoire de l'Église, de son fondement jusqu'au XXIe siècle.
1. Jésus a été affamé, assoiffé, après avoir été violemment torturé par les légionnaires romains, sans compter les étapes de la Passion. Il est donc mort en Croix, probablement dans un état physique atroce et indescriptible, ce qui pourrait expliquer la "vieillesse" des traits visibles sur les négativo-positifs des scanners, qui ne seraient, en réalité, que l'apparence d'une dépouille ayant traversé le martyr.
2. Le suaire de Turin, ou linceul de Turin, est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large montrant l'image floue (de face et de dos) d'un homme présentant les traces de blessures compatibles avec un crucifiement. Or, notre GM Jacques de Molay est mort sur le bûcher.
Néanmoins... au niveau des dates et de la position de l'Église :
3. La première mention documentée et non contestée de ce drap provient de Lirey, en Champagne, en 1357. L'autorité ecclésiastique du lieu, c'est-à-dire l'Évêque de Troyes, y interdit l'ostension de l'objet. Cet Évêque a mené son enquête sur le linceul et en a conclu qu'il s'agissait d'un faux.
3a. Trente ans plus tard, son successeur en arrive à la même conclusion. Cependant, en 1390, l'antipape Clément VII, qui est un parent de la propriétaire du linceul Jeanne de Vergy, publie une bulle autorisant l'ostension, mais à condition que l'on avertisse les fidèles "à haute et intelligible voix" que "ce n'est pas le vrai suaire qui a recouvert le corps de Jésus-Christ", mais seulement "une figure ou représentation de ce suaire".
4. En 1898, Secondo Pia publie une photographie du linceul dont le négatif offre toutes les qualités d'un positif. La datation et l'authenticité du linceul suscitent dès lors d'âpres débats : le suaire de Turin devient l'artefact le plus étudié de l'histoire pendant près d'un siècle.
5. À partir de 1978, une équipe de scientifiques du Shroud of Turin Research Project soumet le linceul à de multiples analyses. Elle publie ses conclusions le 18 avril 1981. Aucune de ces analyses n'exclut la possibilité que le suaire soit celui décrit dans les évangiles.
6. En 1988, la datation par le carbone 14 démontre finalement sans ambiguïté l'origine médiévale du suaire (XIIIe – XIVe siècle), qui ne peut donc pas être considéré comme une relique authentique. Dès leur publication, ces résultats sont acceptés par le pape Jean-Paul II. En 1998, celui-ci qualifie le linceul de "provocation à l'intelligence" et invite les scientifiques à poursuivre leurs recherches. L'Église catholique, propriétaire du linceul depuis 1983, ne s'est jamais prononcée officiellement sur son authenticité.
7. Quelques partisans de l'authenticité contestent encore la validité de l'échantillon ou la datation au carbone 14, pendant que d'autres fondent leur argumentation sur des hypothèses, notamment une supposée existence du linceul avant 1357, par exemple son illustration au sein du Codex Pray du XIIe siècle, des pièces de monnaie qui auraient été placées dans les orbites ou l'existence d'inscriptions qui figureraient sur le linceul.
1. Jésus a été affamé, assoiffé, après avoir été violemment torturé par les légionnaires romains, sans compter les étapes de la Passion. Il est donc mort en Croix, probablement dans un état physique atroce et indescriptible, ce qui pourrait expliquer la "vieillesse" des traits visibles sur les négativo-positifs des scanners, qui ne seraient, en réalité, que l'apparence d'une dépouille ayant traversé le martyr.
2. Le suaire de Turin, ou linceul de Turin, est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large montrant l'image floue (de face et de dos) d'un homme présentant les traces de blessures compatibles avec un crucifiement. Or, notre GM Jacques de Molay est mort sur le bûcher.
Néanmoins... au niveau des dates et de la position de l'Église :
3. La première mention documentée et non contestée de ce drap provient de Lirey, en Champagne, en 1357. L'autorité ecclésiastique du lieu, c'est-à-dire l'Évêque de Troyes, y interdit l'ostension de l'objet. Cet Évêque a mené son enquête sur le linceul et en a conclu qu'il s'agissait d'un faux.
3a. Trente ans plus tard, son successeur en arrive à la même conclusion. Cependant, en 1390, l'antipape Clément VII, qui est un parent de la propriétaire du linceul Jeanne de Vergy, publie une bulle autorisant l'ostension, mais à condition que l'on avertisse les fidèles "à haute et intelligible voix" que "ce n'est pas le vrai suaire qui a recouvert le corps de Jésus-Christ", mais seulement "une figure ou représentation de ce suaire".
4. En 1898, Secondo Pia publie une photographie du linceul dont le négatif offre toutes les qualités d'un positif. La datation et l'authenticité du linceul suscitent dès lors d'âpres débats : le suaire de Turin devient l'artefact le plus étudié de l'histoire pendant près d'un siècle.
5. À partir de 1978, une équipe de scientifiques du Shroud of Turin Research Project soumet le linceul à de multiples analyses. Elle publie ses conclusions le 18 avril 1981. Aucune de ces analyses n'exclut la possibilité que le suaire soit celui décrit dans les évangiles.
6. En 1988, la datation par le carbone 14 démontre finalement sans ambiguïté l'origine médiévale du suaire (XIIIe – XIVe siècle), qui ne peut donc pas être considéré comme une relique authentique. Dès leur publication, ces résultats sont acceptés par le pape Jean-Paul II. En 1998, celui-ci qualifie le linceul de "provocation à l'intelligence" et invite les scientifiques à poursuivre leurs recherches. L'Église catholique, propriétaire du linceul depuis 1983, ne s'est jamais prononcée officiellement sur son authenticité.
7. Quelques partisans de l'authenticité contestent encore la validité de l'échantillon ou la datation au carbone 14, pendant que d'autres fondent leur argumentation sur des hypothèses, notamment une supposée existence du linceul avant 1357, par exemple son illustration au sein du Codex Pray du XIIe siècle, des pièces de monnaie qui auraient été placées dans les orbites ou l'existence d'inscriptions qui figureraient sur le linceul.
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